Affaire Urvoas: ce que cache Thierry Solère

Le député macroniste Thierry Solère (ex-LR) a été destinataire en mai 2017 d’une note confidentielle du ministère de la justice sur une enquête judiciaire le concernant personnellement. Contrairement à ce qu’il affirme, le document secret, envoyé par le ministre en poste Jean-Jacques Urvoas, contenait bien des informations précises et confidentielles.

Le député macroniste Thierry Solère (ex-Les Républicains) a été destinataire en mai 2017 d’une note confidentielle du ministère de la justice sur une enquête judiciaire le concernant personnellement qui, contrairement à ce qu’il affirme, contenait bien des informations précises et confidentielles, selon des éléments recueillis par Mediapart.

Comme l’a révélé mercredi 13 décembre Le Canard enchaîné, le garde des Sceaux alors en exercice, le socialiste Jean-Jacques Urvoas, a envoyé à Thierry Solère par l’intermédiaire de la messagerie cryptée Telegram, dans l’entre-deux tours de l’élection présidentielle, une note de la Direction des affaires criminelles et des grâces (DACG) sur l’état d’avancement d’une enquête ouverte pour fraude fiscale le visant. La DACG est la principale direction du ministère de la justice, vers laquelle remontent toutes les informations sur les dossiers en cours.

Pour relativiser la gravité des faits, Thierry Solère a fait savoir à l’hebdomadaire satirique, par le biais de ses avocats, que la note dont il a été le destinataire, découverte dans son portable lors d’une perquisition chez lui en juin dernier, ne faisait que confirmer « de manière neutre et objective […] l’existence du contenu de l’enquête en cours, d’ores et déjà rendu publique ».

Les cinq derniers mots de cette défense sont problématiques. Selon nos informations, la note du ministère contenait en réalité une donnée judiciaire nouvelle – et non des moindres : à savoir que la justice enquêtait désormais officiellement sur des soupçons de « corruption », « trafic d’influence » et « recel d’abus de biens sociaux », et non plus seulement sur la « fraude fiscale » que Bercy lui reprochait initialement (dans une plainte révélée par Mediapart).

Certes, Le Canard enchaîné avait évoqué le 15 février 2017 un possible élargissement de l’enquête policière, mais sans préciser la nature des infractions visées et sans que cette affirmation n’ait jamais été confirmée de source officielle. D’ailleurs, dans un communiqué du même jour, le parquet de Nanterre en charge du dossier s’était bien gardé d’évoquer tout autre délit que celui de fraude fiscale, afin de préserver son enquête. À l’époque, pourtant, celle-ci était déjà élargie à d’autres soupçons. Et des plus graves d’un point de vue pénal.

Grâce au ministre Urvoas et à la transmission de la note secrète, Thierry Solère a pu obtenir en mai dernier la confirmation officielle que l’enquête préliminaire le visant avait changé de dimension judiciaire – ce qu’il n’était pas censé savoir. Avec la « corruption », la peine encourue passe à dix ans d’emprisonnement, contre cinq pour la « fraude fiscale ».

Surtout, en aiguillant précisément Thierry Solère sur les nouvelles infractions visées par la justice, la transmission de la note de la DACG a ouvert la voie à des risques de destruction de preuves, de concertation avec d’autres mis en cause ou de subornation de témoin. Rien ne dit, à ce stade, que le député ait agi de la sorte, mais le seul fait que cela soit possible signe la gravité du geste du ministre Urvoas.

Dans un communiqué publié ce mercredi 13 décembre, le parquet de Nanterre a confirmé que la découverte de « certains éléments » lors de la perquisition de juin dernier chez Thierry Solère (à savoir la fameuse note) étaient « susceptibles d’engager la responsabilité pénale de Jean-Jacques Urvoas ». La procureure de Nanterre a donc transmis tous les éléments nécessaires au procureur général près la Cour de la cassation, qui aurait déjà, d’après le site de L’Obs, saisi la cour de justice de la République pour avis (seule juridiction compétente pour juger les délits commis par des ministres dans l’exercice de leurs fonctions). Ce mercredi soir, l’association anticorruption Anticor, qui réclame le renvoi de l’ex-garde des Sceaux devant cette CJR, s’inquiète concrètement d’une possible « violation du secret de l’enquête ».

Contacté, Jean-Jacques Urvoas n’a pas donné suite à nos sollicitations.

De leur côté, les avocats de Thierry Solère continuent de vouloir relativiser l’importance des informations confidentielles contenues dans la note de la DACG discrètement reçue par leur client. « Nous maintenons la position adressée au Canard enchaîné, les faits objet de l’enquête ayant [déjà] été rendus publics et détaillés par plusieurs articles de presse », font-ils savoir à Mediapart. Et d’insister : « Nous rappelons que Thierry Solère ne fait l’objet d’aucune poursuite pénale. » C’est exact à ce stade. Mais tout le monde sait désormais que les policiers enquêtent bien au-delà d’une éventuelle fraude fiscale, sur des soupçons de trafic d’influence et de corruption.

C’est que Thierry Solère a servi de multiples intérêts privés en parallèle de son mandat parlementaire. Depuis 2014 et jusqu’en août dernier, il a ainsi été salarié de l’entreprise Chimirec, spécialisée dans la collecte de déchets, comme conseiller du président, notamment sur l’international. Sa mission ? « J’accompagne le PDG sur tous les sujets stratégiques », nous déclarait Thierry Solère en février dernier. En moins de quatre ans, il aura ainsi gagné 450 000 euros de revenus net chez Chimirec, soit plus que ses indemnités de député.

Interrogé sur les risques de conflits d’intérêts, cet ancien membre de la commission du développement durable, passé depuis à la défense, nous rétorquait : « Je n’ai jamais pris part à aucun travail législatif autour de ces sujets. » Mais à l’extérieur du Palais-Bourbon ? « Faites-moi la démonstration que j’aurais participé à un rendez-vous dans la sphère réglementaire ! » À écouter l’élu, d’ailleurs, le patron de Chimirec n’aurait « pas embauché un parlementaire », mais un connaisseur du monde des déchets, puisque Thierry Solère a longtemps conseillé Aliapur, une entreprise investie dans le recyclage de pneus usagés.

En 2015, le magazine Pièces à conviction avait pourtant déniché un amendementfavorable à Chimirec signé par Thierry Solère, datant de 2013, qui visait à exonérer de certaines taxes les camions collectant des déchets industriels dangereux. Si l’élu n’était pas encore salarié de l’entreprise à cette date, il la conseillait déjà par l’intermédiaire de sa société de conseil personnelle. Face à la caméra de France 3, Thierry Solère avait balayé, évoquant « un amendement automatique du groupe [LR] », signé par une quarantaine d’autres élus de droite ou du centre, et de toutes façons rejeté par la majorité de gauche.

Mais le soupçon, lui, était bien jeté.

   ET  – mediapart.fr’

Quelques commentaires :

C’est de la grosse tambouille-magouille politicarde comme d’hab … Peu importe le parti on est du même monde celui de la politique…  on s’entraide entre détournements et non déclaration de patrimoine ( oups j’ai complètement oublié de déclarer… Vous comprenez j’ai tellement de travail ! Ou encore plus fort : j’ai la phobie de l’impôt ! Il y a des ordures politiques pour dire ça ! ) 

Des minables quoi.

 

La preuve un PS au secours d’un LR converti en Marche ?

Cherchons ce qu’ils ont en commun ?

Vous avez complètement raison, ce qui les rassemble est bien plus fort que ce qui les sépare, la collusion est évidente, et plus grave encore que les “filloneries” ou les “cahuzaqueries”, on a la preuve aveuglante de la constitution en pleine connaissance de cause d’une association de fripouilles. Ces gens là se sont associés pour dépouiller ce bon peuple po

Définition de minable.

Qui semble être miné, usé par la misère, par le chagrin. (Par extension) Qui ne paie pas de mine, misérable. (Péjoratif) Faible, petit, pitoyable, ou encore faux, hypocrite.

Ces gens ne sont pas des minables, ces comportements hors la loi sont le fait de gangsters de haut vol, ils savent parfaitement ce qu’ils font et sont certains de leur totale impunité.

Urvoas socialiste juste avant de quitter le pouvoir « aide » Solére L.R.

Cahuzac socialiste a peine nommé « aide » Woerth L.R.

Et on trouve 800000 personnes inspirées et 15000000 de téléspectateurs aspirés, qui regardent en pleurant les obsèques « d’un héros » made in France.

Je comprends de plus en plus les alcooliques et les snifeurs.

 

POUR QUE TOUT CA S’ARRETE IL FAUT PASSER A UNE 6IEME REPUBLIQUE QUI NE SERA PLUS UNE RIPOUBLIQUE OU LES COQUINS ET LES VILAINS SE DONNENT LA MAIN POUR ETOUFFER LEURS AFFAIRES DE CORRUPTION. 

 

Solere, un voyou qui ne paye pas ses impôts et salarié d une entreprise elle même tricheuse…..beurk

 

Tu n’est pas le seul à dénoncer la corruption des politiques et des magistrats qui étouffent et enterrent les affaires sensibles gérées par la DACG: Direction des Affaires Criminelles et des Grenouillages…

Amicalement…

Urvoas-Solére, l’UMPS dans toute sa splendeur, aujourd’hui revisitée par Macron avec son LREM où on prétend ne pas reprendre les mêmes et, en même temps, faire pareil !

 

C’est bien là, aussi, le problème.

Pourquoi un ministre socialiste irait aider un parlementaire des ‘Républicains’. Normalement, il aurait du vouloir le couler et cela lui aurait été facile : ne rien faire.

La preuve que le clivage gauche/droite ne veut plus rien dire.

“En même temps”, cela démontre soit la bêtise de notre classe politique soit un sentiment d’impunité exacerbé. Sans doute un peu des deux.

Car ce genre d’arrangement, cela doit passer par l’oral, dans une petite brasserie, style WOERTH-DE MAISTRE. C’est infaillible….

Et oui. Nous vivons dans une “démocratie” dans laquelle les magouilleurs votent les lois qui les arrangent et se foutent surtout pas mal d’être pris un jour la main dans le sac : Tapie, Fillon, Guéant, Guérini, Sarkozy, Le Pen, Cahuzac, Woerth, Solère, Balkany, Fillon, Lagarde, Pasqua etc… etc… etc….etc… etc…. etc…. etc…. etc…. etc….. etc…..etc… etc… etc…. …. etc…. etc…. etc….. etc…..etc… etc… etc…. etc…. etc…. etc…. etc…. etc….. etc…..etc… etc… etc…. …. etc…. etc…. etc….. etc…..etc… etc… etc…. etc…. etc…. etc…. etc….. etc…..etc… etc… etc…. …. etc…. etc…. etc….. etc…..etc… etc… etc…. etc…. etc…. etc…. etc….. etc…..etc… etc… etc…. …. etc…. etc…. etc….. etc…..etc…etc…  détournant  leurs indemnités de députés ou de sénateurs pour se payer des appartements privés au frais du contribuable ou des vacances à l’autre bout du monde, embauchant femmes et enfants pour des emplois fictifs bien payés, passant des mallettes bourrées de billets en provenance de Lybie ou d’ailleurs (au fait on en est où au sujet de ce “Boris Boillon” se baladant comme vous et moi avec des valises de 300 000 euros en liquide ?), fraudant sur leurs déclarations fiscales, produisant devant l’Assemblée Nationale des déclarations de patrimoine à se rouler par terre de rire, fraudant par millions sur leurs frais de campagne, signant sans sourciller des marchés truqués, etc…etc….  . Et comme ce n’est pas la morale qui les étouffe, tous, sans exception, continuent de venir parader en faisant la roue  – voire même la morale au chômeurs – devant les radios et les télés, tranquillement, comme si de rien n’était. Que risquent t-il au fond ? Mais rien !!! Zéro !!! Au pire un non lieu ou une condamnation symbolique. De la prison pour ces gens là ??? Vous n’y pensez pas !!! La prison c’est bon pour les voleurs de mobylette et pour le petit peuple.  Pas pour eux, les véritables assistés et profiteurs de la République que l’on engraisse chaque jour. Alors pourquoi se priver ??? Les magouilles et malversations financières de nos élus c’est tout bonnement “ZERO BLA BLA, ZERO TRACAS”. A quoi s’attendre pour Solère ? Le juge lui tapotera gentiment sur l’épaule en lui disant “c’est pas bien ce que tu as fait, faut pas recommencer” et l’affaire en restera là comme toutes les autres. Ce ne sont surement pas les élus eux mêmes, ni le petit “Jupiter” qui vont voter des lois suffisamment dissuasives pour que ces magouilles cessent rapidement. Ca continue, années après années, imperturbablement, sous tous les gouvernements de gauche comme de droite. Et faut pas rêver, cela continuera encore probablement longtemps.  Tant que la sanction ne sera pas à la hauteur de la fraude. Tant que le peuple lui même n’y mettra pas fin. La république “bananière” c’est bien ici en France et maintenant. Pas seulement en Afrique.

 

Une faute dans le privé : licencié sur le champs sans indemnités, sans chômage et plus de retraite mirifique. Oust !!! dehors, salopards.

parce que :

Avez vous remarqué le visage de Mr Solère : il transpire l’intelligence et la probité. Je n’en dit pas plus car je serais rattrapé par la justice pour délit de sale gueule !

Il devient urgent que les électeurs comprennent que la constitution du Général de Gaulle et Debré doit être abolie et remplacée par une sixième République plus égalitaire pour le Bien public.

Ce type d’initiative est au crédit au mouvement des Insoumis.

Si l’on pouvait se pencher de manière intelligente sur ce programme au lieu de stigmatiser son leader peut être avancerons nous. On sortirait de ce manichéisme ambiant.